lundi, octobre 13, 2008

MARKETING: Chez Danone, un yaourt qui se porte mal?


Voilà plus un an et demi que Danone a lancé son yaourt qui rend beau de l'intérieur (février 2007). Si la baseline d'Essensis affiche une promesse quelque peu ambitieuse, la stratégie de Danone n'est pas infondée. Néanmoins il est possible de constater que le yaourt rose ne rencontre pas vraiment son public. Serait-il en avance sur son temps?

Pourtant Danone s'est bien nourri d'un constat. L'alimentation est aujourd'hui un point clé, duquel dépend une partie de notre identité (je pense à la phrase entre autres et pour faire court: "Ne mange pas autant tu vas devenir obèse" -j'ai 80 pages à votre disposition sur ce yaourt et la stratégie développée; mon mémoire de fin d'étude portait sur le sujet-). Manger bien, bon et beau est en quelques sortes une quête rassurante ultime.
La multinationale d'origine française s'est inspirée d'un élément important dans nos sociétés modernes secouées de manière récurrente par des alertes sanitaires: maladie, intoxication alimentaire, virus... Pour l'ensemble de ses produits, elle oriente désormais sa stratégie sur la santé: "Apporter la santé par l'alimentation au plus grand nombre" tel est le slogan que l'on peut voir apparaître sur son site Internet.

En suivant cette logique, désormais à chaque produit Danone est associé un bénéfice santé. L'entreprise a donc opéré un virage ambitieux en 2007. Néanmoins on peut émettre une réserve: les bénéfices produits frôlent dangeureusement avec les recommandations pharmaceutiques sans pour autant en avoir la validation de la communauté scientifique. En effet Danone n'a pas assis son produit sur un dossier scientifique assez solide (les tests étant en parti restés secrets et réalisés en interne).

Une question reste en suspens:
les consommateurs sont-ils prêts à ce qu'un tel pas soit effectué? Qu'un tel mélange des genres (entre aliment et médiacement) soit fait? Ou plu ssimplement Danone a-t-il bien préparé ces poduits? Ou ne vend-il que du rêve? Dans le dernier cas, c'est la responsabilité de la multinationale que les consommateurs seraient en droit de remettre en cause.

/Les consommateurs sont-ils prêts à un tel mélange des genres.


L'étude de l'UFC Que Choisir ici

La pub de lancement


Présentation du produit sur France 2


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