/Trop c'est trop Mr B. Laporte s'inspirerait-il des techniques de communication de notre très cher Président? En effet, depuis quelque temps l'ex-sélectionneur du XV de France (merci à lui pour le rôle qu'il a pu jouer dans l'aventure sportive qu'a été la coupe du monde de rugby qui a fait vibrer beaucoup de Français) mise sur une omni-présence médiatique qui tend désormais vers l'agacement.
/Vous avez un message? J'écoute.
Question n°1: la technique est-elle la bonne? Soulevons la question, lançons le débat; laissons planer le doute. Peut-être que cette présence répond à une volonté de faire passer un message, une vision d'avenir, une stratégie pour redresser...le sport français? (je salue tous les sportifs français qui se battent, qui aiment leur sport et ramènent des médailles ou victoires au quatre coins du monde!) Niet, nada... Pour ma part, je n'ai retenu aucune idée majeure du programme de notre nouveau Secrétaire chargé des Sports et de la vie associative.
Raz la bol de ces hommes d'Etat qui se montrent et remontrent. Se faire voir, se faire connaître et apprécier du grand public, ok. On est tous d'accord sur le fait qu'il s'agit d'une chose nécessaire pour donner de l'ampleur et de la voix à des actions, mais faites des choses. Les présences creuses perdent vite de leur intérêt. La présence de B. Laporte à la moindre évocation du sport tend à signifier que celui-ci n'a rien d'autres à faire qu'à passer son temps sur des plateaux télé.
L'utilisation du relais médiatique est évidemment incontournable et le gouvernement exploite largement la porte grande ouverte qui semble leur être laisser dans l'arène médiatique. Mais que votre présence porte un sens. En tant que citoyen et homme de communication je ne peux que vous conseiller, s'il vous plaît donner plus de sens à vos actions. Préférez une présence mesurée plutôt qu'une omni-présence. Tout le monde ne peut pas opter pour la méthode Coca Cola qui communique dans tous les sens.
Tout le monde ne possède pas le poids, la notoriété et l'image de marque de Coca Cola. The End
